Mardi 30 septembre 2008 à 23:39




Parlons du manga le saviez-vous:  les français sont les deuxième

consommateur au monde avec 10 million de vende en 2007.

Ma sœur et moi ont avance bien dans ce domaine ont

a pas moins de 336 manga, je sais c'est pas grand choses mais

ont fait tout pour qu'elle grandisse peu a peu.

Je voudrais bien allez à un café manga il y en n'a un a paris mais moi

qui suis en Aquitaine ça fait loin, j'adore l'auteur KAORI YUKI,

j'adore c'est dessins et les histoires sont trop cool.

Enfin parlons manga.


Quelques notions

Le dessinateur de manga est appelé mangaka. Il est soumis à des rythmes de parution très rapides, et ne bénéficie pas toujours d'une totale liberté sur son œuvre, selon la réception auprès du public. Si le manga connaît un fort succès, l'auteur devra prolonger son histoire, même s'il voulait la terminer. À l'inverse, certaines œuvres peu connues ne verront pas leur suite et fin publiées.

Les manga se lisent souvent dans le sens inverse des bandes dessinées occidentales : de droite à gauche ce qui correspond au sens de lecture japonais. Cela amène une certaine confusion puisque la lecture des mots se fait alors dans le sens inverse de celui des cases (ce qui n'est pas le cas au Japon). Introduits en France en 1978 avec la revue Le cri qui tue, les manga ne sont publiés dans ce sens en Occident que depuis 1995 environ. Toutefois, les éditeurs français ne se plient pas systématiquement à cette spécificité. Certains éditeurs choisissent alors de simplement retourner les images, ce qui occasionne des incohérences douteuses (un droitier qui devient gaucher, un coup porté au cœur qui perd son sens avec une image inversée ou encore un salut nazi effectué du bras gauche dans l'histoire des 3 adolf). D'autres adaptent entièrement les ouvrages en retournant seulement certaines images, changeant la mise en page et en redessinant certains éléments graphiques, ce qui a pour mérite de faire correspondre la forme des phylactères avec l'horizontalité des systèmes d'écriture occidentaux ( casterman notamment, dans sa collection Écritures), mais génère toutefois un surcoût significatif.
La plupart des éditeurs ont actuellement adopté le sens de lecture japonais, dans un but d'économie et de respect de l'œuvre. Autrefois cela les aurait exposé à se couper d'un lectorat plus large que les habitués du genre. Cependant, la vague de démocratisation qu'a connu le manga en France a fait que la plupart des lecteurs préfèrent désormais de loin le sens de lecture japonais.
Ailleurs qu'en France, et notamment aux États-Unis, l'adaptation se plie généralement au sens de lecture occidental.

Diffusion

À la différence de l'Europe et des États-Unis, le marché de la bande dessinée au Japon n'est pas un marché de niche mais bel et bien un phénomène de masse qui touche une part énorme de la population (on estime à 50 % le nombre de japonais qui lisent au moins un manga par semaine) et génère une importante activité économique. Il convient de savoir que les manga japonais sont moins chers qu'en Europe, leur prix avoisinant les 400 yens (2,50 euros en février 2008), alors qu'en France, le prix d'un manga se situe généralement entre 5,50 et 8 euros selon le format et les éditions.

Le manga, qui est publié dans les magazines de prépublication, est considéré au Japon comme un objet de grande consommation plutôt qu'un objet de valeur. Cependant, des éditions reliées et brochées à l'image de celles paraissant en Occident, sont destinées à être collectionnées et conservées.

L'énorme popularité des manga rivalise avec les grosses pointures de la bande dessinée européenne ; ainsi, les 42 tomes de dragon ball se sont vendus à plus de 250 millions d'exemplaires dans le monde, un chiffre qui surpasse celui enregistré par les aventures de tintin et milou avec 24 albums édités à plus de 200 millions d'exemplaires.


Histoire des mangas 

Mouvements culturels initiateurs.

Le manga, bien que très ancré dans la culture japonaise moderne, trouve ses origines dans la période Nara, avec l'apparition des premiers rouleaux peints japonais : les emakimono. Ceux-là associaient en effet des peintures à des textes calligraphiés qui assuraient, ensemble, le récit d'une histoire que l'on découvrait au fur et à mesure que se déroulait le rouleau. Le premier des emakimono, le inga kyo, était la copie d'une œuvre chinoise et marquait une nette séparation entre le texte et la peinture. Pourtant, dès le milieu du XIIe siécle, apparaissent les premiers emakimono de style japonais, dont le Genji monogatari emaki est le plus ancien représentant conservé. Ces derniers faisaient souvent intervenir de courts textes explicatifs après de longues scènes peintes. Cette priorité accordée à l'image – qui peut assurer seule la narration – est aujourd'hui une des caractéristiques les plus importantes du manga. De même, lors de la période Edo, les estampes étaient d'abord destinées à l'illustration de livres, mais, très vite, le rapport de force s'inversa et l'on vit l'apparition de « livres à regarder » en opposition avec les « livres à lire », avant la disparition totale d'écrits complémentaires et la naissance de l'estampe « indépendante » en une seule illustration : l'ukiyo-e. C'est d'ailleurs Katsushika hokusai '1760-1849), le fondateur de l'estampe de paysage, qui donna son nom au manga (littéralement « dessins grotesques »), nommant ainsi ses célèbres caricatures qu'il publia de 1814à 1834à nagoya. Enfin, et notamment dans le manga de type shojo, l'art nouveau occupe une place prépondérante parmi les influences des mangakas, tout en sachant que ce mouvement a été provoqué en partie par le japonisme  en Europe, suite à la découverte des estampes par les occidentaux.

Création des mangas

C'est le caricaturiste australien Frank A. Nankivell  qui travaille pour le Box of Curios, publié à Yokohama par E.B. Thorne, qui initie Yasuji Kitazawa, qui ne s'appelle pas encore Rakuten Kitazawa, à la caricature. En 1899, il quitte Box of Curios pour rejoindre le Jiji Shinpô créée par l'intellectuel yukichi Fukuzawa  désireux de développer le mode satirique au Japon. C'est Kitazawa qui reprend le terme de manga pour désigner ses dessins, il se désigne lui-même comme mangaka (dessinateur de mangas). Le premier manga considéré comme tel date de 1902. Il s'agit d'une histoire dessinée par Kitazawa dans les pages illustrées du supplément du dimanche du Jiji Shinpô. Kitazawa s'inspire beaucoup de la culture européenne, son premier manga reprend le thème de l'arroseur arrosé. Le supplément du Jiji Shinpô prend rapidement le nom de Jiji Manga.

En 1905, Kitazawa crée son premier magazine le Tokyo Puck en s'inspirant de l'américain Puck et du Rire français. Ce magazine en couleurs parait deux à trois fois par mois et contient des textes en japonais, chinois et anglais, des caricatures et un manga en six cases de Kitazawa. Plusieurs fois censuré pour ses caricatures féroces pour le pouvoir, il crée en 1912 deux nouveaux magazines Rakuten Puck et Katei Puck. Mais c'est en 1908 que Kitazawa innove dans la presse japonaise en publiant Furendo (Amis), un magazine en couleurs exclusivement réservé aux enfants. Devant le succès, il renouvelle l'expérience en 1914 en créant la revue Kodomo no tomo dans laquelle il dessine L'enfance de Toyotomi Hidéyoshi. Ce succès allait marquer le marché des mangas pour longtemps. En 1914 paraît Shônen Kurabu (Le club des garçons), en 1923 Shôjo Kurabu (Le club des filles) et en 1926 Yônen Kurabu (Le club des jeunes enfants). En 1929, Kitazawa entreprend un long voyage en Europe, en Afrique et aux Amériques. De passage à Paris en 1929, il expose en présence de Léonard Foujita et y reçoit la Légion d'honneur.

À la fin de l'ère Meiji, à l'époque Taisho (1912-1926),Ippei Okamoto dessine des mangas pour le quotidien Asahi Shimbun. Il est l'un des inspirateur du mouvement des « Nouveaux représentants progressistes du manga » qui introduit au Japon les comics, entre autres Bringing up Father (La famille Illico) de Geo Mc Namus parait dans Asahi Gurafu. Si à cette époque tous les mangas utilisent plus ou moins la bulle, il y a encore beaucoup de texte écrit dans les dessins. Le premier à généraliser l'emploi de la bulle est Katsuishi Kabashima qui dessine Les aventures de Shôchan accompagné de son écureuil (Shôchan no bôken) dans le premier numéro de Ashahi Gurafu en 1923.

C'est Okamoto qui invente le terme de manga kisha (journaliste de manga) et qui crée le « Tokyo manga kai » (Association des mangas de Tokyo) en 1915, qui devient en 1923 le « Nihon manga kai » (Association japonaise des mangas) et en 1942 le « Nihon manga hôkôkai » (Association des mangas du Japon) avec pour premier président Kitazawa.

La satire et la caricature sont féroces envers le pouvoir en place et, en 1925, le gouvernement établit une censure en promulguant une « Loi de préservation de la paix ». La presse japonaise devient « politiquement correcte » mais la publication de mangas se développe. Des magazines féminins comme Shufu no tomo (L'ami des ménagères) ou Fujin Kurabu (Le club des femmes) publient aussi des mangas à destination de leurs lectorats ou pour des mères de familles qui lisent ces mangas à leurs enfants.

À partir de la guerre sino-japonaise, et comme plus tard aux États-Unis ou en Italie, la presse, y compris les mangas, se met au service de l'état pour soutenir l'effort de guerre. Cela n'empêche pas le très antimilitariste Norakuro (Le chien noir) de Tagawa Suiho, le manga d'un chien paresseux engagé dans l'armée impériale. C'est comme cela que les japonais lisent aussi les aventures de Tarô, qui déjoue toutes sortes de conjurations étrangères, (Supîdo Tarô de Sakô Shishido) et celles de Dankichi dans Bōken Dankichi (Les aventures de Dankichi) de Shimada Keizo. Ce seront les séries les plus populaires au Japon jusqu'au milieu des années quarante pendant lesquelles toute la presse ainsi que toutes les activités culturelles et artistiques subissent la censure du gouvernement militaire, ce dernier n'hésitant pas à mobiliser ces milieux à des fins de propagande.

1990 : Akira, Glénat, et la naissance du manga en France

Suite au succès du film, Glénat décide de publier Akira, de Katsuhiro Otomo, en fascicules, à partir de mars 1990. Bien que la série n'ait pas de dessin animé pour la porter, le renouvellement massif des codes de la bande dessinée qu'introduit cette œuvre permet au succès d'être cette fois au rendez-vous, et l'édition cartonnée en couleur voit le jour dès la fin de l'année. Mangazone en profite pour devenir un prozine, tiré à 700 exemplaires. La qualité de la revue fait des émules : en 1990 naissent les fanzines Yamato et Protoculture addict. En décembre 1990, le premier volume de Gen d'Hiroshima fait l'objet d'une nouvelle édition chez Albin Michel, sous le titre erroné de Mourir pour le Japon. En 1991, alors que la suite d'Akira est publiée, Rêve d'enfants, autre série d'Otomo, est éditée en 1991 par Les Humanoïdes associés. À la fin de l'année, un premier tome de City Hunter est publié. Cependant, seul Akira trouve alors son public. En mai naît Animeland, fanzine luxueux qui remplace progressivement Mangazone comme référence francophone.

Alors que de plus en plus de voix s'élèvent pour protester contre les dessins animés japonais, toujours plus présents dans les programmes jeunesse, Glénat, une fois Akira achevé, décide de tenter de nouvelles traductions, en publiant les bandes dessinées d'origine de dessins animés à succès : Dragon ball d'Akira Toriyama à partir de février 1993, Ranma 1/2 de Rumiko Takahashi en février 1994. La réussite de l'entreprise permet à Glénat de traduire d'autres bandes dessinées, parfois liées à un dessin animé, parfois non : Appleseed de Masamune Shirow à partir juin 1994, puis Orion du même auteur en septembre, Crying Freemande Ryoichi Ikegami en janvier 1995, Dr Slump de Toriyama en février, Gunnm de Yukito kishiro à partir de mars, Sailor moon de Naoko Takeuchi en novembre.

D'autres éditeurs traditionnels commencent à s'intéresser au manga. Casterman publie d'abord dans sa collection « Manga », créée en janvier 1995 deux bandes dessinées créées aux Japon par des auteurs français (Kiro d' Alex Varenne puis en septembre Au Nom de la famille de Jérôme charyn et Joe Staton ) avant de traduire coup sur coup en septembre Gon de Masashi Tanaka L'Habitant de l'infinid'Hhiroaki Samura, et L'Homme qui marche de Jiro Taniguchi, premier manga d'auteur publié en France. « Casterman manga » accueille de nouveaux titres de qualité jusqu'en 1999, avant d'être remplacée par des collections plus spécialisées par la suite.Dark Horse France publie outlanders de Johji Manabe  de janvier 1995 à janvier 1996. Dargaud se lance également en créant la collection Kana avec Angel Dick puis Armagedon de la coréenne Hyun Se Lee.

Des éditeurs spécialisés naissent également : Samouraï Editions, qui publie des bandes dessinées érotiques à partir de 1994 (Ogenki Clinic d' Inui Haruka) puis des mangas plus traditionnels l'année suivante (Vampire Miyu de Kakino Uchimaruri et Hirano Toshihiro), l'éphémère Star Comics en janvier 1995 avec Takeru de Buichi Terasawa Kraken en avril (avant de disparaître l'année suivante) avec l'ambitieux Shang Hai Kaijinzoku de Takuhito Kusanagi puis Les Élémentalistes de Tasheshi Okazaki ou encore Vaelber Saga deNobuteru Yuki.Tonkam, qui se lance en juin 1995 avec RG veda de CLAMP  devient le premier grand éditeur français spécialisé dans le manga. C'est également le premier à les publier dans le sens de lecture japonais, à la fois pour des raisons de coût et d'intégrité de l'œuvre, disposition qui devient rapidement la norme, sauf dans quelques cas particuliers (comme la collection « Écritures » de Casterman).




Par Lovehina le Jeudi 2 octobre 2008 à 11:48
viens sur mon blog passiolovecoco sur skyrock jai fait un petit article sur les mangas et un sur marc levy!
bisous je tadore!
 

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